lundi 4 février 2008

Ma conception politique

Je ne souhaite pas m'étendre abondamment sur le sujet, car selon le dicton célèbre, tout ce qui est clair s'énonce brièvement. Suis-je vraiment clair dans ma pensée, telle est la question! Je pense en fait que non, car les idées multiples de tous les courants circulent chaque jour dans mon esprit, chaque argument vallant à lui-même la plupart du temps. Néanmoins, malgré mon immaturité se détache, je pense, une certaine conception de la politique, que j'estime à peu près cohérente.
Je me considère sous un aspect général comme socialiste, cependant, le terme prête à confusion; et mon interprétation diffère - évidemment - de celle de bien d'autres (n'est ce pas!). Pour moi, et je rejoins en fait Aurélien, socialiste est plus une sorte de philosophie de vie qu'un concept pûrement politique: il s'agit, d'après moi, d'aimer l'Homme sous un aspect global, dans le but d'assurer prospérité à la communauté. Néanmoins, socialisme n'implique pas communisme, loin de là, il s'agit simplement de diminuer les écarts de richesse entre chacun de nous: il restera toujours, quoiqu'il arrive, des riches et des pauvres, on ne lutter contre ça! Et pour ça, il faut voir l'intêret public avant le privé; ainsi tant pis si le pays devient moins compétitif et qu'il dégage moins de profits: vouloir changer la donne ne fait que plus enrichir certains, il me semble. Vient la question de l'économie, quelle mesure appliquer pour trouver l'équilibre? L'économie de marché est la moins pire des solutions: le plan ne peut fonctionner à grande échelle, de toute manière, c'est la meilleure manière de donner espoir au peuple entier, pour le futur. La réglementation s'impose, car de toute manière, tant qu'il y aura marché (population), il y aura vendeurs et acheteurs. Les retombées servent à la solidarité, évidemment, pour diminuer les écarts globaux: le cas-par-cas ne peut pas marcher non plus. Bon, je sais que ça reste très vague: on en reparle dans cinq, après mes études économiques; mais en tout cas, le Keysianisme est à mon sens la seule idéologie valable, car elle met en jeu tous les acteurs de la vie politique: on a besoin des élites, même riches!
En ce concerne la mise en place de telles pratiques, il me semble que la progression doit être lente afin d'être reconnue de tous, en ce sens, l'avènement d'une sociale-démocratie est l'unique solution à court terme, et comme on ne peut prévoir prévoir le future, autant arriver déja là. C'est pourquoi je trouve un peu stupides les actions de l'extrème gauche, qui certes a ses idées, mais qui finira avec au cimetière! Ainsi, le capitalisme et le libéralisme doivent impérativement être conserver dans l'immédiat et réformés à petites doses, à mon sens. En outre, je ne pense pas qu'une implication supplémentaire du peuple soit necessaire: la souverainté nationale, d'accord, mais que des gens inexpérimentés fassent de la politique est un terrain glissant (il n'y a qu'à voir 2005 avec l'Europe...); ainsi je reste amer face aux référendums, qui sont le plus souvent le référendum des journaux, et qui doivent rester limiter à des situations exceptionnelles (actuellement, c'est plutôt bien).
Gouvernement des élites? Sûrement, et les questions est: quelles élites? Celles provenant de l'éducation bien sûr, qui doit être remise sur ses rails bien sûr (d'ailleurs, tout le monde le dit et ne fait rien). Déja, l'école privée ne me parait pas être une bonne solution, c'est même une très mauvaise, car la mixité sociale conduit à une meilleure implication des élèves et parents pour faire progresser l'ensemble éducatif concerné (en théorie, du moins).
Et il faut supprimer les rallyes!!
Je passe sans transition à la politique étrangère, car elle me parait être la continuité de l'éducation, puisqu'elle n'est que le résultat de la vision que l'on a du monde. Je reste perplexe face à toutes les tractations qui ont lieu en Afrique et même dans le monde entier, qui sont la plupart du temps contradictoires. De toute evidence, elles répondent aux intêrets économiques, il ne faut pas s'en cacher. Doit-on stopper toute implication? Je n'en suis pas sûr, car un maillage complexe des réseaux economiques empêche finalement tout conflit d'envergure, mais conduit aussi à des abus de pouvoirs (cf. Poutine!). Donc la solution viable me parait être la fédération européenne, sur le modèle germanique (que tout le monde encence étrangement, mais n'imite jamais!), qui contrôlerait les activités de chaque nation, tout en disposant d'une stature à peu près égale aux blocs asiatiques, pétro-archiques et américain. La BCE est pour moi un bon exemple de mise en pratique, puisqu'elle agit non pas en faveur d'un seul mais pour le bien de tous, globalement bien sûr (il y a toujours des lésés, c'est récurrent).
Passage à la finance: qu'en penser? Je vois d'abord une chose: elle fournit un nombre pléthorique d'emplois aux pays européens: on ne peut que s'en réjouir. Néanmoins, les dommages collatéraux sont terribles: les scandales rempliraient la mémoire de tous les ordinateurs de Google! Plûtot que réaction contre les milieux financiers et notamment les spéculations boursières, il vaudrait mieux prévention: je n'ai ainsi jamais un seul ouvrage scolaire dénonçant les immenses dangers et retombées de ce secteur, dont les acteurs agissent le plus souvent sans connaissance des causes.
Dernière chose, la place de la religion. Pour moi, les institutions religieuses ne sont que politiques et défendent les interêts de groupes restreints: et ça ne va pas! La croyance doit rester personnelle, d'un point de vue législatif. Ainsi, rien n'empêche les réunions de messes et autres, bien au contraire, mais pas un seul centime de l'Etat ne doit atterir dans ce fonctionnement. D'ailleurs, tous les édifices restaurés par l'argent public ne devraient que rester musées ou bâtiments laïque: pourquoi les non-croyants paieraient pour un bien d'interêt restreint?
Ainsi, pour conclure cette maigre analyse, je prêche d'abord l'importance d'une valeur, qui est à mes yeux bien au-dessus de la devise républicaine: c'est celle de la tolérance, que tout le monde encense sans respecter, du fait de la méconnaissance qui plane sur son champ d'action. Et c'est dans cette perspective que je me refuse à tout rapprochement avec une formation politque existante, car "l'étiquetage" systématique des personnes ne conduit que bien trop aux préjugés, assez insupportables. Voilà, je m'étendrai ultérieurement sur des points plus spécifiques, si l'on me le demande!